Les écoles maternelle et élémentaire Louis Blanc souffrent depuis plusieurs années du manque de locaux et de l’exiguïté des espaces communs (cour de récréation, réfectoire, etc.). Depuis le début du projet de réhabilitation de la caserne Château-Landon, il a toujours été convenu qu'une partie de la surface serait consacrée aux écoles. L'agrandissement des écoles a même été avancé dans les débats du conseil d'arrondissement pour soutenir le projet de concession du bail de la caserne à la RIVP.
A notre grande surprise, l'école a totalement et discrètement été sortie du projet, sans la moindre information à la communauté éducative.
Sur le fond, le besoin d'agrandissement des écoles est réel et persistera encore quelques temps malgré la baisse de la natalité constatée récemment à Paris. Sur la forme, la tentative d'escamotage de ce projet a été particulièrement désagréable et mal reçue.
Les représentants des parents d'élèves de l'école élémentaire ont donc présenté un vœu au conseil d'école du 29 mars qui a, après quelques modifications de forme, été voté à l'unanimité.
N'hésitez pas à vous rapprocher de vos représentants pour toute question ou information. N'hésitez pas non plus à solliciter vos élus et notamment le Conseiller de Paris délégué dans le 10e à l’Urbanisme, en charge du projet de réhabilitation de la caserne ou l'adjoint aux affaires scolaires.
Vœu des parents d'élèves présenté au conseil d'école du 29 mars
Le groupe scolaire Louis Blanc subit la pression démographique du secteur depuis maintenant plus de 10 ans. Les écoles maternelle et élémentaire accueillent plus de 400 enfants depuis 2006. L’évolution démographique favorable constatée ces dernières années n’est pas forcément pérenne et ses effets ne sont pas immédiats. Elle risque par ailleurs d’être annulée par les programmes de logement en cours, le dédoublement des classes dans les écoles du secteur en REP et l’abaissement de l’âge de l’instruction obligatoire.
Cette pression a des conséquences très concrètes sur la qualité de vie à l’école. Les espaces communs : réfectoire, cour de récréation, sont surchargés. Faute de protection, la cour en terrasse, utilisée pour décharger la cour principale, n’est exploitable que dans des conditions météorologiques favorables. La demande de son aménagement a systématiquement été refusée par la mairie et conditionnée aux travaux de la caserne. Le nombre de classes induit également le manque de locaux pourtant nécessaires à la vie de l’école. La psychologue scolaire n’a pas de bureau et le RASED manque également d’espace. Les conditions de travail de ces personnels sont ainsi fortement dégradées, ce qui est d’autant plus dommageable que leur travail est fondamental dans notre quartier. Les professeurs de la ville de Paris ne disposent pas de salles dédiées à leur enseignement, ni de lieu de stockage pour leur matériel. En maternelle, les salles des adultes sont trop exigües et l’ouverture d’une très petite section, acceptée par l’inspecteur de l’éducation nationale et souhaitable dans notre quartier, est impossible faute de place. Les TAP sont également contraints aux espaces disponibles, salles de classe ou partage de la petite cour pour les activités sportives.
Dans ces conditions, nous ne pouvons attendre plus longtemps une hypothétique décrue qui, même si elle venait à se produire, mettrait encore des années à se matérialiser et ne compenserait pas l’intégralité des besoins actuels. Nous demandons donc que, conformément aux déclarations et engagements des élus du 10e arrondissement et aux débats du conseil d’arrondissement du 15 juin 2015, l’extension des écoles Louis Blanc sur le site de la caserne Château-Landon soit confirmée. Nous demandons également que ce projet ne soit pas uniquement symbolique mais apporte une amélioration tangible des conditions de vie à l’école.
Cette pression a des conséquences très concrètes sur la qualité de vie à l’école. Les espaces communs : réfectoire, cour de récréation, sont surchargés. Faute de protection, la cour en terrasse, utilisée pour décharger la cour principale, n’est exploitable que dans des conditions météorologiques favorables. La demande de son aménagement a systématiquement été refusée par la mairie et conditionnée aux travaux de la caserne. Le nombre de classes induit également le manque de locaux pourtant nécessaires à la vie de l’école. La psychologue scolaire n’a pas de bureau et le RASED manque également d’espace. Les conditions de travail de ces personnels sont ainsi fortement dégradées, ce qui est d’autant plus dommageable que leur travail est fondamental dans notre quartier. Les professeurs de la ville de Paris ne disposent pas de salles dédiées à leur enseignement, ni de lieu de stockage pour leur matériel. En maternelle, les salles des adultes sont trop exigües et l’ouverture d’une très petite section, acceptée par l’inspecteur de l’éducation nationale et souhaitable dans notre quartier, est impossible faute de place. Les TAP sont également contraints aux espaces disponibles, salles de classe ou partage de la petite cour pour les activités sportives.
Dans ces conditions, nous ne pouvons attendre plus longtemps une hypothétique décrue qui, même si elle venait à se produire, mettrait encore des années à se matérialiser et ne compenserait pas l’intégralité des besoins actuels. Nous demandons donc que, conformément aux déclarations et engagements des élus du 10e arrondissement et aux débats du conseil d’arrondissement du 15 juin 2015, l’extension des écoles Louis Blanc sur le site de la caserne Château-Landon soit confirmée. Nous demandons également que ce projet ne soit pas uniquement symbolique mais apporte une amélioration tangible des conditions de vie à l’école.
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